Robert Trabucco né à Trieux (Meurthe-et-Moselle) le 5 mai 1930
et décédé le 11 novembre 2016 à Incheville à l'âge de 86
ans, est un accordéoniste - compositeur très connu dans les années
50-70.
Réf : le courrier Picard ici aussi ici.
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Robert Trabucco ne jouera plus jamais ses célèbres airs d’accordéon. Résidant à Incheville, cet artiste connu nationalement dans les années 70, est décédé vendredi 11 novembre, à l’âge de 86 ans.
Né à Trieux (Meurthe-et-Moselle), fils de mineur de fond, il a été initié à la musique par son père. Il se tourne rapidement vers le solfège et l’accordéon. Un choix gagnant puisqu’il remporte, à 17 ans, le championnat d’Europe d’accordéon organisé à Paris. Un premier succès qui lui ouvre les portes de nombreux galas dans l’est de la France. Après son service militaire, il part avec sa première formation à Helsinki, en Finlande, où il est engagé pour les Jeux olympiques d’été de 1952. Un an plus tard, il signe un contrat d’exclusivité chez « Barclay », qui débouche immédiatement sur le premier 45 tours de sa carrière.
Il fait chanter Jean Gabin en 1959
Il crée au même moment une nouvelle formation – l’orchestre Robert Trabucco – avec laquelle il jouera pendant de longues années. De 1955 à 1960, il anime les spectacles du Tour de France cycliste, qui verront se produire plusieurs vedettes comme Annie Cordy, Charles Trenet, Les compagnons de la chanson ou encore Dario Moreno. Avec son accordéon, il fait aussi chanter Jean Gabin dans le film Archimède le clochard, en 1959.
Sa carrière se poursuit à partir de 1960 sur le label « Bel Air ». Son orchestre est demandé dans la France entière, ce qui ne l’empêche pas de continuer à enregistrer et à composer. Pendant quinze ans, il va donner plus de 150 concerts par an à travers le pays. Il s’installe en 1976 à Incheville (Seine-Maritime), tout près de Beauchamps, le village dont son épouse Marie-Madeleine est originaire.
Au milieu des années 70, Robert Trabucco devient fournisseur de spectacle et fonde une école d’accordéon. Il met un terme à sa carrière d’artiste dans les années 80 et devient producteur de spectacles lyriques, tout en continuant à composer pour des spectacles et des artistes. « Mon père a joué de l’accordéon jusqu’à la veille de sa mort », confie son fils Christophe.